Sur les bassins du Salat et du Volp la continuité du cordon rivulaire est parfois interrompue sur des linéaires significatifs. Par son absence, la ripisylve ne peut pas assumer ses diverses fonctions de filtre vis-à-vis des matières en suspension ou des polluants, de peigne qui bloque les bois flottés, de ralentissement des écoulements, de maintien des berges, etc.
Par ailleurs, ces interruptions dans la trame verte ne permettent pas de consommer une partie des pollutions diffuses en provenance des terrains riverains et n’offrent ni cache ni ombrage pour contribuer à la qualité des habitats aquatiques.
En fin d’année 2025 un secteur de l’Arbas situé à Mane fera l’objet d’une restauration de ripisylve après abattage d’une trentaine de peupliers en mauvais état sanitaire sur une berge sensible aux montées d’eau. La propriétaire est favorable à la replantation d’une ripisylve variée sur environ 200 m de long plutôt que de replanter des peupliers. La présence d’une bande enherbée en haut de berge renforcera d’autant les bienfaits de ce projet.
Coût prévisionnel du projet :
L’ensemble des prestations est estimé à 8 750 €HT.
Plan de financement prévisionnel du projet :
Agence de l’Eau = 50 %,
Conseil Départemental de Haute-Garonne = 30 %,
SSV = 20 %
Linéaire où la ripisylve sera restaurée après abattage des peupliers