Les bassins du Salat et du Volp comptent de nombreuses zones humides qui sont en interaction avec les autres milieux. Elles possèdent une haute valeur écologique mais sont très vulnérables notamment à cause de l’anthropisation (impacts de l’homme sur les milieux).
En effet, 50% des oiseaux et 30% des espèces végétales remarquables et menacées dépendent des zones humides. Il existe différents types de zones humides (les mares, les tourbières, les prairies humides, …).
Dans certains cas, les zones humides communiquent directement avec les cours d’eau. C’est notamment le cas dans la Vallées du Baup et du Lens.
Les fonctions essentielles
Fonctions hydrologiques
– Amélioration quantitative de la ressource d’eau – Réduction du risque d’inondation
Fonctions biologiques
– Biodiversité, rareté des habitats et des espèces – Corridor biologique pour la faune
Fonctions biogéochimiques
– Réduction du réchauffement climatique
Fonctions biogéochimiques
– Amélioration de la qualité de l’eau
Projet de restauration 2021-2024
Le SSV a répondu à un appel à projets lancé en 2020 par l’Entente pour l’Eau * et propose de restaurer 5 sites de zones humides du bassin versant du Salat :
1 site en Haute-Garonne :
les anciennes gravières du Salat à Touille, Mane et Salies-du-Salat
4 sites en Ariège :
la déchetterie d’Audressein au bord du Lez, la peupleraie de Seignan au bord du Baup, les prairies agricoles de Prat-Bonrepaux et Lacave au bord du Salat, le méandre du Garbet en aval d’Aulus-les-Bains
* Etat, Agence de l’Eau Adour-Garonne et comité de bassin, Région Occitanie et Nouvelle Aquitaine en partenariat avec l’Office Français de la Biodiversité et la Région Auvergne-Rhône-Alpes